Train & Vélo - Récits

 

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Sommer 2009: Information Les Amis de la Nature

La situation n'est pas désespérée vers la Bretagne. Les TGV plus modernes comme Paris-Munich acceptent les vélos, mais la disposition intérieure est différente et il n'y a plus le pictogramme vélo àl'extérieur. Sur la Bretagne, c'est pareil, mais tant que les TGV n'ont pas été tous rénovés (2010 ?), la SNCF ne veut pas ouvrir la réservation. Pour ton prochain voyage, ou bien tu as un TGV ancien et tu fais comme avant, ou bien il est rénové, et le fourgon à vélo (4 vélos) se trouve dans la voiture où se trouve la motrice, côté 1ère classe. Pas d'espoir pour les TGV Duplex. Autre solution, mais cela dépend de tes correspondances, tu trouves un Strasbourg-Rennes ou un TGV s'arrêtant à Massy ou à Marnes la Vallée.

Il y aurait aussi la possibilité, en cas de nouveau TGV de négocier avec le contrôleur, le compartiment vélo étant prévu. Mais que faire s'il n'est pas d'accord? Et ce après une nuit dans le train et un billet non échangeable??

Après avoir cogité sur le problème et m'être informée un peu partout, je me suis finalement décidée à acheter un vélo pliant. Pas n'importe quel modèle: il doit transporter mes sacoches bien remplies pendant tout le voyage et avoir un bon changement de vitesses, la Bretagne est "collinée"! Et de plus, être facile à manier, mes connaissances techniques étant limitées.

J'ai été très satisfaite de mon choix: le petit jouet file comme un grand. Et je me rappelle de ce cycliste de St Malo, restant à rouler à côté de moi sur son vélo de course, parce qu'il n'arrivait pas à comprendre comment "on peut rouler si vite avec d'aussi petites roues!"

Septembre 2009: St Brieuc - Paimpol - Tréguier - Ploumanac'h - Lannion - Guingamp - Dinard - St Malo - Mont St Michel

Munich - Paris

Je monte le vélo plié et emballé dans la voiture couchettes, un billet vélo n'est pas nécessaire, car il compte comme bagage. On peut le glisser sous la couchette inférieure, il est, certes, un peu plus large, mais derrière l'échelle. Il serait peut-être mieux de le ranger debout contre la couchette. Je le déplie sans problème à Paris et roule sur Montparnasse.


A Montparnasse je le replie avant de savoir de quel quai partir. Il y a deux petites roues sur le porte-bagages qui permettent de le faire rouler mais avec deux sacoches pleines sur les épaules, il est difficile de se baisser.

Il se case très bien dans le casier à bagages.

St Malo - Munich

Je voulais initialement rouler de St Malo à Rennes mais il aurait fallu foncer sans musarder en chemin et il faut si beau sur St Malo! J'ai donc opté pour un TER.

Le système vélo n'est évidemment pas prévu pour mon cadre beaucoup plus court, je reste assise à côté pour éviter qu'il ne soit pas trop secoué. Guidon et selle sont comparativement très haut et débordent dans le compartiment. Un jeu d'enfant de les faire basculer!

En attendant le TGV pour Paris, je commence à plier le vélo et brusquement la tige de la selle ne se laisse plus enfoncer après avoir plié la roue arrière. C'est visiblement un vis qui empêche la manoeuvre comme le constate également un voyageur qui s'était intéressé au vélo. J'aurais pu la resserer mais quelle est sa fonction? Comme je dois traverser Paris en vélo, je ne veux rien risquer. Je n'ai pas eu l'idée de retirer tout simplement la tige de la selle et de la fixer avec un tendeur sur le cadre. Le sac ne peut plus recouvrir complètement le vélo et je préfère rester sur la platteforme bien qu'ayant une place réservée. Comme il s'agit en plus d'une voiture avec motrice, il aurait fallu porter les bagages jusqu'au milieu du wagon. Le contrôleur ne fait aucune remarque.

Il me faut rouler à Paris en pleine circulation. Comme le vélo est très bas, j'ai préféré enfiler le gilet jaune bien qu'en plein jour…

Katharina - Juillet 2009

Chère Marzina,

après avoir cherché en vain pendant plusieurs heures sur internet, je m'adresse directement à vous avec la question suivante: Puis-je transporter mon vélo en métro/train/bus pour aller de l'aéroport d'Orly jusqu'au centre de Paris.

Je vous serais très obligée, s'il vous était possible de répondre à cette question.

Réponse Marzina

je ne voyage qu'en train, donc par Paris-Est et/ou Montparnasse. Il est tout simplement impossible d'emmener un vélo dans le métro "normal". Pour autant que je sache, Orly est relié au réseau RER, qui prend peut-être les vélos, mais en aucun cas aux heures de pointe. Pour prendre un bus il faudrait démonter et emballer le vélo pour qu'il puisse être considéré comme bagage. Je fais passer votre demande à Paris et vous recontacte.

Réponse Les Amis de la Nature:

Les vélos non démontés ne sont pas acceptés ni sur les bus, ni dans le métro. De l'aéroport d'Orly, il faut rejoindre la gare Pont de Rungis-Aéroport d'Orly qui est sur le RER C. Le RER est autorisé toute la journée sauf aux heures de pointe en semaine (6h30 - 9h et 16h30 - 19h) . Compte tenu de travaux tous les étés, le terminus du train est actuellement Gare d'Austerlitz. De là, un itinéraire cyclable le long de la Seine permet d'aller vers le centre de Paris. Pour aller de l'aéroport à la gare de Pont de Rungis, j'ai trouvé une carte sur ce forum, la carte du haut : http://www.mayq.com/Cycling_out_of_paris/Airports/Orly_fr.htm

Mais personnellement je ne suis jamais allée ou revenue d'Orly en vélo. Il y a des bus de l'aéroport qui vont à Pont de Rungis. Je ne pense pas qu'ils acceptent les vélos, mais s'il n'y a pas grand monde, il faut essayer de demander au chauffeur ...

Stephanie, Rostock - Juin 2009

Hello, I found your homepage on the www and maybe you can answer my question. We'll cycle to Paris in summer and having a Christianiabike with a width of 85 cm infront (see picture).

For our way back to Germany we cannot use the TGV and the Citynightline. But there goes a Speedtrain 12313to Maubeuge and otherwise Regional Expresses towards Belgium. Do you know this types of trains and if it could be possible taking our bike with them? Or have you an other idea coming anywhere to Germany from Paris?

I'm looking forward to your answer and thank you in advance.

Best regards from Rostock,

Réponse Marzina:

Bonjour Stephanie,

je pense que nous pouvons communiquer en allemand…

Je ne connais pas de solution pour un vélo comme le Christinabike. Le train de nuit Paris-Munich a un compartiment vélo, dans lequel on pourrait utiliser deux places mais la porte est "normale" et donc trop étroite. Ce train comporte un tronçon qui fait Paris-Berlin mais j'ignore s'il a un compartiment vélo et lequel. En ce qui s'agit du TGV, rien à faire dans les trains traditionnels (comme par exemple vers la Bretagne). Et dans les TGVs avec compartiment vélo, je peux difficilement imaginer qu'on puisse faire passer ce vélo dans la porte.
Je fais suivre la demande au groupe français qui s'occupe des problèmes train et vélo. Ils auront peut-être une suggestion.

Réponse Stephanie:

Merci de ta réponse. Il y aura peut-être une solution acceptable de la part du groupe Train & Vélo français. En Allemagne, ce vélo peut être facilement transporté dans le compartiment vélo des InterCity et dans tous les trains régionaux. Ces derniers sont peut-être équipés de la même façon en France.

Stephanie

Réponse Les Amis de la Nature:

Je ne vois pas comment transporter un tel vélo dans les trains français à cause du manque de place et des portes.

Nous sommes revenus de vacances cette nuit par le train Berlin - Paris. Il y avait un grand compartiment pour 10 vélos, mais je ne sais pas si la porte est assez large. Elle permet de monter un vélo avec ses sacoches, mais est-ce suffisant ? C'est un train allemand CNL. Peut-être est-ce possible, mais seule la DB peut répondre. Par contre, le train était complet (10 vélos), celui de demain est aussi complet. Ce qui signifie que la demande est très forte.

En Belgique (train au départ de Lille), les vélos vont dans le fourgon, mais c'est le controleur qui donne ou non l'autorisation. Il y a donc toujours une incertitude.

Rapport de Stephanie:

Bonjour Marzina,

encore merci pour ton aide. Il ne m'a pas été possible de consulter internet pendant mon voyage et je ne te réponds qu'aujourd'hui. Nous avons fait une randonnée vélo de Leuven (Belgique) à Paris en Christiniabike avec enfant en bas âge à bord et sommes revenus par train et vélo de la façon suivante:

Nous avons pris le train régional TER de la Gare du Nord vers Jeumont (près de Maubeuge) par Laon. Cela aurait également fonctionné par Amiens et Lille. Ces trains TER sont comparables aux trains régionnaux allemands. Ils ont des portes à deux battants et sont bas. La place prévue pour les vélos est suffisante pour le nôtre.

De Jeumont nous avons pris un train belge pour Charleroi. Le contrôleur nous a immédiatement proposé une sorte de soute à bagages et nous a aidés à y charger le vélo. De Charleroi, nous sommes partis le lendemain par des trains belges (régionaux et InterCity) jusqu'à Aix-la-Chapelle. Tous ces trains avaient un compartiment à bagages et nous avons reçu de l'aide dans toutes les gares.

Dans la plupart des petites gares du Nord de la France et de la Belgique, le personel nous a fait traverser les voies avec les vélos, pour atteindre le quai de départ. Cela nous a évité escaliers et passages souterrains.

Evidemment, le voyage était long mais tout a très bien fonctionné grâce à la serviabilité des employés ferroviaires français comme belges, qui nous ont toujours cherché la liaison la meilleure, la plus courte et la plus rapide.

Nous avions demandé auprès du CNL mais ils ne transportent pas de vélos hors-normes et cela ne fonctionne vraisemblablement pas. En Allemagne, ce n'est possible que dans les trains régionnaux et InterCity dont le compartiment vélo se trouve dans la motrice. Ce n'est que dans ce cas que la porte a deux battants.

Ces informations sont peut-être intéressantes pour toi ou pour renseigner d'autres cyclistes.

Nous te souhaitons bien du plaisir pour tes randonnés futures Stephanie, Mario et Petit Marek

Commentaire Les Amis de la Nature:

C'est très bien pour eux, mais je pense qu'ils ont eu beaucoup de chance. Tant mieux.

Marzina, Juni 2009 - Reise ohne Rad

TGV Paris-Nantes & Nantes-Paris
Wie in den TGV Paris-München wurde der große Gepäckkasten als zusätzlichen Sitzplatz mit Tisch umgebaut. Dadurch verringert sich der Platz für Gepäck erheblich. Es wird sehr schwierig sein, den kleinen Gepäckkasten für Räder zu benützen.

TER Nantes-St Nazaire
Dienstag nach Pfingsten, herrliches Wetter.
Der Zug fährt in zwei Teilen, jedes Teil hat eine Vorrichtung für drei Fahrräder.
Mein Zugteil ist rammelvoll.

Drei Fahrräder hängen vorschriftsmässig in der Vorrichtung, ein weiteres Rad wird unten quer gestellt. Drei weitere Radler steigen noch ein, davon ein Deutsch-Schweizer Paar (an "den" Satteltaschen und dem Akzent eindeutig zu erkennen).  

Der Schaffner beschäftigt sich Kaugummi kauend aber ruhig und höfflich mit einem Schwarzfahrer. Keine Bemerkung über die Räder.

 

Marzina, Juin 2009 - Voyage sans vélo

TGV Paris-Nantes & Nantes-Paris
Le grand casier à bagages, tout comme dans les voitures des TGVs Paris-Munich, a été transformé en sièges supplémentaires, ce qui réduit de façon appréciable la place disponible pour les bagages. Il devient très difficile de "réquisitionner" le petit casier à bagages pour les vélos.

TER Nantes-St Nazaire
Mardi de Pentecôte, un temps magnifique.
Le train est composé de deux rames, chacune avec suspension pour trois vélos. Ma rame est bondée.

Trois vélos sont suspendus selon les normes. Un quatrième est placé debout, contre ces trois vélos. Trois autres cyclistes montent, dont un couple de Suisse allemande (identifiables à leurs sacoches et leur accent…).
genêt (morceau)

Le contrôleur, tout en mâchant son chewing-gum, s'occupe d'un voyageur sans billet, ce dans le plus grand calme et la plus grande courtoisie. Aucune remarque sur les vélos.

 

Les Amis de la Nature, Décembre 2008

Mauvaises nouvelles:

Le Paris-Hambourg est supprimé.
Le Paris-Berlin ne peut plus passer par la Belgique et part de Paris-Est au lieu de Paris-Nord. Le trajet se rallonge ainsi de 1 heure et demie.
Les trains de nuit Paris-Berlin et Paris-Munich ne roulent plus quotidiennement (à part pendant la période de vacances)

Marzina, Octobre 2008

Lors d'un voyage privé à Nantes, je me suis vue confrontée au retour avec un TGV-Duplex. Dans ce type de train il est rigoureusement impossible d'emmener un vélo quelque soient ses dimensions une fois démonté.

Olaf, Juillet 2008

Bonjour Marzina,

je viens de refaire un tour sur ton site. Comment s'est terminé ton aventure TGV ?

Nous avons pris en Avril le TGV pour la première fois, mais sur un autre itinéraire car nous arrivons du nord. Nous avons pris le TGV 5405 de Strasbourg jusqu'à Avignon. Comme ce train part très tôt (8:38) de Strasbourg, il nous a fallu passer la nuit dans cette ville.

J'avais réservé les billets et les emplacements vélo trois mois à l'avance par téléphone à Cologne.
Foto: Olaf

L'adresse est:
Rail Europe Deutschland
SNCF - Französische Eisenbahnen
Bahnhofsvorplatz 1
50667 Köln
Tel.: 01805 - 21 82 38
Fax: 0221 - 91 39 31 20
Email:
verkauf@raileurope.com
Internet: www.tgv.com

Nous avons ainsi obtenu les Prems et les réservations (10 EUR par unité) pour les vélos.Y ajouter 5 EUR de frais de port.
Je ne saurais dire s'il est possible ainsi de réserver pour le trajet vers Paris, mais cela vaudrait la peine d'essayer.

Le TGV 5405 n'est pas indiqué comme transportant les vélos sur le site www.bahn.de et l'on ne trouve pas cette liaison quand on coche l'option "vélo". Mais sur les horaires online de la SNCF on y trouve le symbole vélo.

J'ai trouvé une photo de ce compartiment vélo dans la motrice du TGV (autrefois le bar) sur ce site: http://home.arcor.de/fries.p/Provence%202008/Provence2008.htm

Nous avons roulé un dimanche et le compartiment vélo était très encombré car on y dépose également toutes sortes de bagages.

Nous sommes rentrés par avion et ce fut infiniment plus stressant!

Amitiés

Olaf

Julian, Schleswig-Holstein, Juillet 2008

Chère Madame Bernez,

Vos informations sur la page http://marzina.free.fr/sncf1.html nous ont été très utiles l'année dernière pour notre randonnée en vélo en Val de Loire. Nous devions prévoir le trajet de Paris à Orléans et d'autre part de Pornichet sur la côte atlantique à Paris.

D'après les informations trouvées sur votre site et d'autres, nous n'avions pour revenir de la côte atlantique que la solution de transporter les vélos emballés en TGV. Comment nous avons des vélos de taille normale (et non des VTT plus petits), les dimensions de l'emballage et celles prescrites par la SNCF nous posaient un problème.

Cela a toutefois très bien fonctionné avec le "RailBag" de Vitelli, dont nous avions trouvé un test sur internet (http://www.vitelli.ch/catalog/product_info.php?products_id=366). Je ne peux que recommander cet emballage à d'autres voyageurs train + vélo.

Il est, certes,d'un prix assez élevé mais, apparemment, le seul dans lequel il est possible de faire rentrer un vélo de taille normale (nous avons du démonter non seulement la roue avant mais les porte-bagages avant et baisser la selle; les pédales peuvent rester en place). Cet emballage dépasse légèrement les dimensions imposées, mais qui ira mesurer sur place? Et l'étiquette fait très "officiel", autre avantage.

Inconvénient pour une randonnée vélo: Il faut transporter cet emballage pendant tout le trajet mais ce kilog supplémentaire ne nous a guère gêné.

Il est bon de s'entraîner avant le voyage à démonter et emballer le vélo ce qui permet - si l'on dispose des outils nécessaires - de le démonter tranquillement en une demie-heure sur le quai de la gare. Et si nécessaire, aussi en dix minutes.

Tous comptes faits une méthode à recommander pour se rendre indépendant des problèmes du transport de vélo en train et ne pas devoir s'inquiéter du retour.

Et un conseil pour Paris: Il vaut mieux aller à vélo d'une gare à une autre. Inutile de se compliquer la vie avec les liaisons urbaines, il n'est pas difficile de rouler en ville.

Cordialement

Julian (Schleswig-Holstein)

Eckehard (ADFC, vélo-club allemand), Juin 2008

Chère Martine,

Une question: Est-il exact, ce qu'un membre actif de l'ADFC m'a raconté récemment que dans la plupart des trains de la SNCF, seuls sont acceptés les vélos de courses et non les VTC avec sacoches?

J'ai été quelque peu consterné de cette information, est-ce qu'un groupe cycliste travaille à faire lever cette limitation des utilisateurs?

Avec mon VTC j'aurais en France d'énormes problèmes en tant que touriste.

J'ai vu également maintenant (à Francfort) un TGV avec emplacement pour vélo et je dois dire que je n'ai été guère enthousiasmé, certes une bonne chose que l'on puisse les emmener, en soi excellente, mais l'accès est trés étroit et difficile à atteindre, de plus le wagon ne porte pas d'indication extérieure, éléments que j'estime extrêmement importante. Serait-il possible d'en informer la SNCF?

Amitiés

Eckehard

Réponse de la SNCF

Bonjour,

Cette information est étonnante ; à moins que le VTT ait été boueux outre-mesure. Aucune distinction n'est faite entre les différents vélos. (sauf les tandems, trop grands et qui ne sont à ce titre pas acceptés).

En ce qui concerne les TGV les places vélo correspondent à des rénovations de TGV, dans ce cadre il n'est pas possible de changer l'accès à la voiture. La porte intérieure à franchir correspond quant à elle à un confort sonore pour les passagers (TGV-Est) ou à la fonction antérieure du local sur les autres TGV (local technique où étaient entreposés des objets et denrées pour le bar).

Le TGV Est n'a pas de pictogramme vélo (les autres TGV si), question de livrée. Cependant, de l'information existe à l'intérieur de la voiture et l'emplacement est indiqué sur le billet.

J'espère avoir répondu aux interrogations de Eckehard.

Cordialement

Mission vélo SNCF

Mai 2008: Lorient - Quimperlé - Josselin - Concoret - Vannes - Redon - La Turballe - Nantes

München - Paris

Mai 2008: Lorient - Nantes

Munich - Paris

Ma nièce Elise me prend toujours mes billets sur internet et a choisi pour la première fois le TGV, départ 6h20 de Munich. La réservation (obligatoire) pour le vélo ne pouvant pas s'effectuer sur internet, je me rends au guichet de la gare, billets une fois reçus en main.

La première employée me déclare catégoriquement que les vélos ne sont pas transportés en TGV!
Je refuse cette explication comme inexacte, elle va se renseigner au guichet voisin et me déclare triomphante que les vélos ne peuvent être transportés qu'en première classe!
Je refuse également d'accepter cette réponse et elle m'expédie au guichet voisin. L'employée en question se garde de toute déclaration et cherche sur son ordinateur, note quelques chiffres, recherche, passe dans une autre pièce, prend son téléphone et appelle deux personnes différentes pour enfin me dire qu'
il n'est possible de réserver pour le vélo qu'en prenant le billet en même temps!

Le tout a duré quelques 45 minutes…

Comme il n'est pas possible de réserver pour le vélo sur internet, il faut donc aller prendre billet et réservation en même temps et donc au guichet de la gare.
(Et espérer que les employés connaissent la manoeuvre…)

Impossible donc de profiter des facilités internet pour combiner son itinéraire, profiter des offres, découverte senior âge et autre Prem's et réagir rapidement selon les disponibilités.
Sans parler du temps perdu. Apparemment, il vaut mieux continuer à prendre le train de nuit bien que plus coûteux et dont la durée de trajet s'est allongée de 4 heures.

Selon le vélo-club allemand il devrait être possible cet été de prendre un billet-vélo TGV sur internet, si le trajet franchit la frontière.

Quant à moi, je suis prise au piège: je ne peux rendre mes Prem's, je ne peux réserver la place du vélo, il me faut donc espérer que le TGV du 15 Mai sera équipé d'un contrôleur français et compréhensif, qui acceptera au moins ma technique habituelle de mini-démontage, emballage et installation du vélo dans le petit casier à bagages.

Les vacances s'annoncent mal…

J'ai caressé un temps l'idée d'emmener le vélo (avec son emballage habituel) et de négocier immédiatement avec le contrôleur français. Un jour de semaine - jeudi - et mi-mai, il devrait y avoir de la place et "Les Amis de la Nature" m'avaientt assurée que ces places de vélo étaient les dernières à être réservées.

Et il me serait, si nécessaire, toujours possible de démonter le vélo, de l'emballer et de l'installer comme depuis 1998 dans le TGV-Atlantique dans le petit casier à bagages. En cette saison, il y a de la place…

Dans le même temps, j'ai prié l'une de mes soeurs dont j'avais déjà utilisé le vélo de le faire réviser et de l'emmener en voiture à Nantes.

Finalement, j'ai laissé mon vélo à Munich. C'est probablement un saint breton qui me l'avait souffé au coin de l'oreille…

Le TGV Munich-Paris (jeudi, 15 Mai) n'a roulé qu'avec une rame et a été sur tout le trajet BONDÉ. Non seulement avec les passagers mais avec des bagages aussi nombreux qu'encombrants.

Et de plus les grands casiers à bagages ont été remplacés par de simples bancs avec une table, ce qui réduit de façon importante la place pour les bagages.

Je n'aurais eu aucune chance d'installer mon vélo de quelque façon que ce soit.

Pendant le trajet, j'ai appris du contrôleur que les places vélo avaient été réservées par des voyageurs normaux, et de toute façon, il n'y en aurait que deux. Lors du projet de ce TGV le transport des vélos n'avait nullement été envisagé, mais les protestations des Suisses avaient conduit à cette solution improvisée, "parce qu'ils voyagent beaucoup avec leur vélo..."(VO contrôleur).

Et les Allemands, alors???

Il estimait également qu'il était possible d'expédier le vélo à l'avance en bagage accompagné. En France oui, mais je doute que ce soit de nouveau possible de l'étranger (toutefois à vérifier)

Lors du retour (jeudi 5 Juin) le train était également de Paris à Karlsruhe bondé. A partir de la frontière, les voyageurs ont diminué bien qu'à Stuttgart nous ayons pris à bord des voyageurs "externes" qui ne voulaient plus attendre leur ICE retardé.

J'ai entendu la réflexion d'un voyageur allemand: "leur TGV est à l'heure, ce n'est pas comme l'ICE..."

En Gare de l'Est j'avais discuté avec un cycliste complètement équipé, visiblement d'origine allemande (les sacoches sont très identifiables). Il voulait aussi prendre mon TGV jusqu'à Karlsruhe.

Il avait pris ses billets à Nantes (ma ville…), se les était vus refuser tout d'abord au Centre International et ne les avait obtenus qu'au second essai.

Il avait aussi emmené son vélo à l'aller et disait qu'il y avait quatre places et que l'on pourrait même en mettre davantage. Je lui ai donné mon adresse et lui ai demandé de m'envoyer son expérience.
Si vraiment il a pu prendre ce train…
Peu avant le départ j'ai vu de ma voiture (18) la roue arrière d'un vélo facilement reconnaissable… les vélos devaient toutefois être transportés en voiture 11…

Une énorme difficulté supplémentaire pour un embarquement rapide est le fait que les voyageurs allemands ne sont pas habitués au TGV et qu'ils réservent rarement leur place dans les trains allemands:

Ils montent dans n'importe quelle voiture, ne voient pas le numéro des places et restent avec leurs énormes valises tout simplement au milieu du couloir parce qu'ils ne savent pas dans quelle voiture ils se trouvent (le numéro de voiture est pourtant facile à repérer à l'extérieur) et bloquent ainsi une répartition rapide d'hommes et bagages à leur poste. Avec cela, la désagréable habitude française de n'indiquer le numéro du quai que 20 minutes avant le départ.

La confusion était complète!

J'ai pu apprécié le fait d'avoir pu utiliser un vélo de remplacement même s'il fallait accepter quelques inconvénients: une sacoche avant déjà montée mais pendant et non imperméable, des patins de freins (neufs) trop mous dont il ne restait plus rien après 800 KM (il faut reconnaître que les petites routes bretonnes avec boue, bouse, le tout bien mixé par des averses occasionnelles et une - unique - journée entière de pluie, dépassent de loin en efficacité n'importe quel papier de verre), aucune perforation pour y fixer un porte-bidon, un rayon presque rouillé, des pneus neufs mais sans relief, une béquille flageolante.
Mais le dérailleur fonctionnait sans réclamer et avec ce vélo j'ai pu malgré tout rouler 1345 KM en Bretagne.

Entre Nantes et Lorient j'ai expérimenté le transport de vélo en TER. Mon billet (réservé sur internet) indiquait, certes, un Corail-Intercities avec transport de vélo, le TER a également un compartiment vélo par rame pour 3 vélos (suspendus à la verticale)
Lors du trajet (vendredi après-midi), les 3 places ont été occupées tout le trajet, toutefois avec changement à Redon.
Mais il ne s'agissait pas de cyclotouristes, aucune sacoche, etc.

Le transport du vélo jusqu'en Bretagne commence à devenir un cauchemar pour moi, et je ne sais plus comme répondre aux demandes qui me viennent de mon site internet. Il serait souhaitable qu'une amélioration ne se fasse pas attendre.

Septembre 2007: Brest - Bénodet - Quimperlé - Inzinzac - Penthièvre - Arradon - Vannes - La Turballe - Nantes

Munich - Paris

J'installe le vélo dans le wagon prévu à cet effet, j'avais veillé à ne pas avoir la réservation no 148: Vélo d'enfant - beaucoup trop petit - et pourtant il est vendu sans aucune information et au même prix!
Puis je cherche désespérément la clé de l'antivol jusqu'à ce que je réalise enfin: La clé, et bien elle est dans la serrure de l'antivol dans le garage!
Aucun moyen de mettre le vélo sous clé!

Impossible de l'introduire dans la consigne pour skis. Un étudiant américain est en train de s'installer, je lui demande, s'il pourrait avoir un oeil sur le vélo. Volontiers, mais il compte bien dormir dans la nuit et ne peut donc rien garantir.
Mais pour l'instant, cela fait l'affaire. Le contrôleur a peut-être un cadenas. Je le trouve sur le quai mais il n'a pas le temps, doit d'abord assurer le départ du train. Visiblement le chef de train.

Je remonte et me mets dès le départ du train à la recherche de mon accompagnateur de voiture et lui expose le problème. Je n'avais pas remarqué qu'il s'agissait justement du chef de train qui me répond, un peu agacé, qu'il ne m'a pas oublié mais qu'il doit préalablement procéder aux formalités.
C'est évident. Et de toute façon, tant que le train roule, le vélo y reste. Je retourne au wagon et ne tarde pas à voir le chef de train arriver. Il ne dispose pas de matériel mais me propose de fixer son cadenas dans la roue avant, ce qui empêche de faire rouler le vélo. Il descendra à Kehl et reprendra son cadenas mais qui peut imaginer au milieu de la nuit qu'il y a dans ce train un vélo sans antivol et le voler? Et l'étudiant est là.

Je le remercie de son aide et retourne plus tranquille dans mon compartiment couchettes pour discuter avec l'un des voyageurs (médecin provenant de la région de Kochel mais exerçant en Normandie…). Et c'est lui qui a l'idée de génie: Démonter tout simplement la roue avant et la déposer dans le compartiment, ce qui fait perdre tout intérêt au vélo qui ne peut être descendu "discrètement" du train. Je recherche le chef de train, lui explique la situation et lui demande de retirer son cadenas. Il exécute l'opération dans la bonne humeur, je n'aurais pas pu lui en vouloir, s'il s'était plaint de cette passagère aussi distraite qu'emm..., pardon, ennuyante!

Je me rends au compartiment-vélo peu avant Paris pour remonter la roue avant. Deux autres vélos ont été installés entretemps et un voyageur a déposé un paquet de couvertures informe entre les vélos. Lorsque je soulève le vélo, le "paquet de couvertures" se remue. Il s'agissait en fait d'un voyageur endormi! Cette voiture semble être volontiers utilisée comme dortoir par les voyageurs à billets réduits, ce qui pourrait provoquer des conflits avec les cyclistes.

Paris - Brest

Aucun problème non plus cette année pour obtenir au stand d'information sur la plate-forme le numéro du quai d'où partira mon TGV. Démontage et installation de routine.

Trajet sans histoires jusqu'au Mans. Mais là, nous restons bloqués, les lumières s'éteignent, se réallument. Nous restons quelque temps dans l'ignorance puis enfin une annonce: La motrice a des problèmes.

Dans une grande gare comme celle-ci, il doit bien y avoir une motrice de rechange…

Il semble bien que non. Tout d'abord l'annonce par haut-parleur que les voyageurs pour Laval doivent descendre et prendre sur un autre quai le TER. Puis les voyageurs pour Vitré sont invités à prendre le TGV sur la voie de l'autre côté du quai. Je m'étonne que les voyageurs pour Rennes ne doivent pas en faire autant. Aucun TGV n'a
Vitré comme terminus, ils continuent tous au moins jusqu'à Rennes.

Nous recevons ensuite l'information de tous descendre du train et de suivre les instructions données par haut-parleur. Ma voisine de siège m'offre spontanément son aide pour m'aider à porter le vélo démonté et les sacoches. Deux jeunes hommes se joignent à nous et prennent immédiatement en main le vélo en "pièces détachées."
Nous sommes tous sur le quai et suivons la répartition des voyageurs selon leurs destinations dans les TGV qui vont arriver sur la voie d'en face. Aucune information pour les voyageurs vers Brest.

L'un de mes compagnons part s'informer, apparemment, nous devons rester sur le même quai mais nous déplacer vers l'arrière. Ce que nous faisons tous les quatre, les deux hommes portant mon vélo.

L'annonce pour les voyageurs vers Brest arrive enfin, nous sommes déjà en bonne position. Je craignais que ce train soit déjà complet et n'offre guère de place pour le vélo, heureusement il n'en est rien. Il n'y a que deux petits sacs de voyage dans le petit casier à bagages, je n'ai aucun mal à les déplacer, la grille est vite basculée et le vélo mis à poste. Mes deux compagnons notent avec intérêt le système. Nous réussissons même à trouver tous les quatre une place.

Le contrôleur passe dans le wagon et nous distribue un formulaire pour obtenir de la SNCF une indemnité à cause du retard subi. Il m'adresse la parole sur un ton plutôt acerbe, j'aurais du démonter la roue arrière et retourner les pédales, à cause de l'encombrement! Je comprends mal sa remarque: Il n'avait fait aucune observation dans le train précédent et celui-ci compte beaucoup moins de voyageurs. Je lui réponds que tous ses collègues acceptent le vélo ainsi installé et qu'il ne va tout de même pas exiger que je démonte maintenant roue et pédales?? Il s'éloigne en grommelant.

Mes compagnons n'ont pas manqué de remarquer ce ton peu aimable, - les employés de la SNCF sont habituellement polis et serviables - je présume que le contrôleur a du subir les protestations de voyageurs exaspérés et qu'il avait besoin de se défouler…

En ce qui concerne la mise en place du Plan B, il faut reconnaître que la SNCF a organisé rapidement et efficacement la répartition des voyageurs selon leurs destinations, puisque chaque TGV ne dessert pas toutes les gares possibles. Pour ce retard d'une petite heure, j'ai même reçu un bon de 8,30 EUR. Toutefois, la prise en charge "psychologique" laissait à désirer. Une annonce du genre: "Les enfants, ce train n'est plus en état de marche, nous allons vous répartir sur les trains suivants, il n'y en a pas pour longtemps" aurait certainement calmé les inquiétudes.

A Brest l'un de mes "anges-gardiens" m'aide à descendre et me demande si j'ai besoin d'aide. Je le remercie et commence en toute tranquillité à remonter le vélo. Juste quand je remonte la roue avant, le second arrive à son tour et prend en main l'équilibrage et la fixation du frein avant.
Un employé de la SNCF fermait juste la barrière de ce quai quand il me voit arriver, roulant le vélo, et ouvre la barrière dans la bonne humeur. J'utilise l'occasion pour lui demander s'il connaît un marchand de vélos à proximité pour remplacer l'antivol oublié. Son adresse serait trop éloignée, nous nous quittons en riant.

A peine sortie de la gare, je roule à côté d'un cycliste et lui demande tout en roulant s'il connaît un magasin de cycles. Tout d'abord étonné, il m'en explique clairement le chemin. Je croise peu après un autre cycliste et lui repose la question pour plus de sécurité, il me confirme la bonne direction.

La panne de la SNCF était fort désagréable et l'idée de devoir errer avec le vélo démonté encore plus mais j'y serais arrivée d'une façon ou d'une autre. Mais quel soulagement ce fut de recevoir immédiatement l'aide spontanée de la jeune voyageuse et de ces deux jeunes hommes. On ne se sent pas abandonné à soi-même, on se porte mutuellement assistance et tout devient tellement plus facile!

Encore une fois mes remerciements les plus chaleureux à mes "anges-gardiens", la solidarité n'est pas un mot vide de sens!

Nantes - Paris

Aucun problème cette année pour apprendre la voie de mon TGV. Et le train est déjà là. Aucune remarque du contrôleur dans le train.

Je descends tranquillement à Paris, sort le vélo de son emballage. Un homme qui attendait l'arrivée d'un autre TGV sur la voie d'en face, vient brusquement vers moi et avant que j'ai même le temps de réaliser, me remonte la roue avant et fixe les freins d'une main d'expert!

"Je fais du VTT!"

Ici encore une solidarité spontanée. Le monde est tellement plus beau quand chacun donne un coup de main aux autres!

 

Peter, Espagne (Nord) 2007

Bonjour Marzina,

Ton page m'a été très utile pour préparer notre voyage en train vers le sud-ouest de la France.
J'ai mis un lien de mon site
http://home.arcor.de/fries.p/ dans la rubrique "Nordspanien 2007" (aller et retour).
Mon expérience sera peut-être utile à d'autres voyageurs qui veulent prendre le train avec leur vélo en France.
J'ai tout regroupé sur deux pages:

http://home.arcor.de/fries.p/Nordspanien%202007/BerichtAnreiseNordspanien.htm
http://home.arcor.de/fries.p/Nordspanien%202007/BerichtHeimreiseNordspanien.htm
(en langue allemande)

Tu peux peut-être mettre un lien sur cette page.

Salut
Peter

 

Septembre 2006: Morlaix - Carhaix - Pleyben - Rosporden - Le Faouët - Groix - Quiberon - Port-Navalo - La Turballe - Nantes

Paris - Morlaix

Il existe maintenant un point d'information directement en tête de quai. Sans me faire trop d'illusions, je demande de quelle voie partira mon TGV pour pouvoir le démonter tranquillement et cette fois-ci, j'en obtiens le numéro. Je dois simplement contrôler sur le train qu'il part bien dans la bonne direction.

L'indication est la bonne, un homme monte dans un wagon, je lui repose la question pour plus de sécurité. Oui, ce train va à Brest, mais le vélo??

Je lui explique que je vais le démonter et il grimpe dans son wagon. Il ne s'agissait visiblement pas d'un simple voyageur.

Pour la première fois, je n'arrive pas à faire basculer la grille du petit casier à bagages. Dans le wagon voisin, par contre, cela fonctionne comme d'habitude.

Rien de spécial pendant le trajet.

Nantes - Paris

L'employée des renseignements ne veut me dire qu'une demi-heure à l'avance de quelle voie mon TGV partira. Je dois insister pour en être immédiatement informée, tout en promettant de revenir. Et lorsque je tiens ma promesse, elle n'est plus là, mais la voie m'est confirmée.

L'annonce sur la voie indique toutefois le départ d'un autre train et ce, peu avant le départ de mon TGV. Je m'inquiète et m'adresse à la contrôleuse du "train concurrent".
Elle a la gentillesse de s'informer. Oui, mon TGV partira bien de cette voie mais il ne sera mis à disposition qu'après le départ de ce train.

Aucune remarque du contrôleur pendant le trajet.

Septembre 2005: Rennes - Voie Verte: St Méen-le-grand/Carhaix - Quintin - Erquy - Dinan - Rennes (Marzina)

Paris - Rennes

J'essaie sans succès de demander à l'avance de quel quai mon train partira. En attendant je décroche mes freins mais constate que mon mécanicien a trop serré le câble du frein avant (V-Brakes), il me manque une main. Je demande à un voyageur qui attend son train de faire pression d'un côté, ce qui me libère une main pour décrocher enfin le frein. Il s'enquiert intéressé de mes plans, du transport de vélo en TGV, etc.

Le quai est indiqué, je roule rapidement vers la tête du train et croise le contrôleur. Il demande poliment mais de façon décidée:

- "Vous ne prenez pas ce train, Madame?"
- "Si, mais je démonte le vélo et je l'emballe."
Et je pointe du doigt l'emballage bien visible sur le porte-bagages.
- "Ah bon!"

Ce fut tout. Vélo installé comme d'habiture à la verticale, aucune remarque, aucune réclamation.
A Rennes, j'ai également demandé à un voyageur de me prêter une main pour raccrocher le frein et ai appris avec amusement qu'il partait avec sa famille en voyage en... Bavière!

Rennes - Paris

Largement à temps à la gare, je prends congé de mes amis et me dirige vers le tableau d'affichage des trains.

Catastrophe!

Mon train est annoncé avec un retard indéterminé!

Le train suivant vers Paris part une demi-heure plus tard, cela suffirait largement car je calcule toujours un pied de pilote pour Paris. Mais suis-je autorisée à prendre ce train?

Plusieurs employés de la SNCF sont là pour informer les voyageurs. Oui, je peux (je devrais même) prendre le train suivant, le retard est du à un accident de personne, il est impossible de savoir quand le train arrivera. Mais… mon train vient de Quimper, le train suivant de Brest. Si l'accident a eu lieu après que les deux lignes se soient rejointes, le train suivant est aussi à la traine...

J'ai eu de la chance: Le train de Brest est arrivé à l'heure, nous sommes tous invités à prendre ce train et repérer les places non réservées. Je craignais de ne pas trouver de place pour le vélo mais n'ai aucune difficulté à l'amarrer comme d'habitude dans le petit casier. Un strapontin me suffit, je suis soulagée de pouvoir prendre mon train de nuit.

Le train prévu a eu deux heures de retard. Si j'étais partie de Quimper, je n'aurais eu aucune chance de rallier le train de nuit pour Munich. Dans ce genre de cas, exposer le problème au contrôleur: la SNCF s'emploie à procurer billets et rechange et hébergement si nécessaire.

 

Heinrich, Autriche, 22.08.2004 :
La Rochelle par Bordeaux, Agen, Toulouse, Agde jusqu'à Arles

Bonjour, Marzina,

je ne peux que confirmer les informations sur la SNCF que vous publiez sur votre site. Ma femme et moi avons effectué l'année dernière une randonnée cyclotourisme de La Rochelle par Bordeaux, Agen, Toulouse, Agde jusqu'à Arles. Pour différentes raisons, nous avons effectué certains tronçons, non à vélo, mais en train.

Notre expérience avec les agents de la SNCF s'est avérée très positive, dans les gares tout comme dans les trains.

Le transport des vélos sur les trains régionaux ne pose aucun problème, il n'est même pas nécessaire d'enlever les sacoches. Le personnel SNCF apporte son aide au chargement comme au déchargement la plupart du temps. Un transport du vélo dans les trains rapides n'est pratiquement possible que si le train porte l'emblème vélo. Certains trains n'avaient toutefois pas de fourgon ou de compartiment bagages, le vélo fut malgré tout accepté et installé par exemple sur la plateforme du train Corail.

Il est désagréable dans les gares de devoir prendre marches, passages souterrains et passerelles: Même pour simplement passer d'un quai sur un autre de même niveau, nous avons pu compter sur l'aide du personnel de la gare.

En résumé: Dans les trains rapides comme TGV, Corail et autres, un transport de vélo n o n démonté n'est vraiment possible que si le train porte le symbole vélo dans les horaires. Les horaires de l'ordinateur SNCF indiquent davantage de trains acceptant les vélos que les horaires imprimés. Cela vaut donc la peine de demander au guichet.

Meilleurs salutations de l'Autriche !

Heinrich

Olaf - Retour de Loire 26.07.2004 :

Bonjour Marzina,

nous sommes rentrés depuis quelque temps de notre voyage en Val de Loire qui fut très réussi. Bien que le temps ait été douteux - et continue de l'être.

Le train de nuit n'a pas posé de problèmes si ce n'est qu'il nous a fallu transporter les sacoches à travers tout le train qui ne s'est arrêté que 10 minutes à Hannovre, le fourgon étant à l'avant et notre nouveau compartiment-couchettes à l'arrière. Le train a roulé vite en Belgique, nous étions assez secoués.

Monter dans le Train Corail vers Nevers (trajet de 2 heures sans arrêts à partir de la Gare de Lyon) n'a pas été aisé, le couloir du wagon est très étroit à la hauteur de la porte. Il m'a fallu incliner les guidons.

Au retour, nous n'avons pas osé prendre le TGV au départ d'Angers et avons pris le beau ZTER vers Le Mans pour continuer de là en TER vers Paris. Tremps de trajet: 1h + 2,5 h.

Tes suggestions pour traverser Paris nous ont été très utiles.

Nous sommes arrivés bien trop tôt à Paris-Est et ne savions pas où attendre. Aucune salle d'attente. Nous nous sommes précipités dans le train quand il a été annoncé mais le contrôleur des couchettes ne nous y a pas autorisés.

C'est donc faisable mais un long voyage. On a l'impression de voyager aussi loin et aussi longtemps qu'en avion vers la Californie!

Grand merci pour tes conseils!

Olaf

Jette un coup d'oeil sur mon site: http://home.arcor.de/olafka/tipps/Loire/tipps.htm
(Nombreuses informations - en Allemand - et photos des types de train! Marzina)

 

Informations train + vélo sur le site Amis de la Nature (Véloroutes et Voies Vertes)

 

Alès-Le Puy (Michelle, Cyclogolenois - Haute-Loire)

J’ai été très intéressée par les anecdotes « Vélo-SNCF » et je viens les enrichir  :

Lorsque nous avons fait la « Régordane », cinq d’entre nous effectuions le retour Alès-Le Puy en train : A Alès nous prenions le Transcévenol jusqu’à Saint-Georges–d’Aurac, qui possède un wagon à bagages. Hélas ! Celui-ci était rempli de vélos par un groupe qui avait pris le train à Nîmes. Sympa, le chef de train nous fait mettre nos vélos dans l’entrée du compartiment voyageurs. Bien entendu, ils bouchent l’accès au wagon suivant. Il faut donc, en cours de route, trouver une autre solution. Sous la conduite de notre bienveillant chef de train nous voilà engagées dans la traversée de 3 compartiments : les roues avant et les guidons en l’air afin d’aller installer confortablement nos vélos entre les sièges passagers du wagon de queue. Une fois arrivées à la gare où nous devions changer, notre gentil cicérone et un autre agent SNCF nous ont aidé à descendre nos « montures ». Heureusement il y avait peu de passagers dans le train et nous avons eu la chance de rencontrer des agents SNCF compréhensifs et sympathiques.

 

Récits 1999 - 2003

 

 

Version : 11.01.2010 - Contents : Marzina Bernez

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