Carte: IGN 14 Verte St Brieuc-Morlaix, Guide Gallimard Finistère-Nord
Distance : | 65 Km |
Roulé en : | Mai 94, Mai 95 |
Caractéristiques : | Difficulté moyenne, que ce soit pour les côtes ou pour les kilomètres |
Hôtel : | Les Côtes d’Armor (Appartements seit 2003!) ou Le Ty-Pont à St Jean-du-Doigt |
Résumé : | Trajet dans beau paysage, la plupart du temps sur la côte, agréablement pimenté d’appoints culturels en tous genres. |
Description :
Un coup d’oeil sur le port et nous prenons la route côtière.
Cette partie de l’itinéraire a un charme tout particulier dans la lumière fraîche du matin, par beau temps la vue s’étend jusqu’à Trébeurden sur la Côte de Granit Rose. Aucune maison, hautes falaises, presque un parfum de Corse.
Nous le savourons et restons sur la D64, jusqu’à ce qu’elle tourne brusquement à gauche dans une montée digne de ce nom. La route se termine en forme de T devant une chapelle, nous tournons à droite. A gauche de la route se dresse un dolmen de 8 pierres levées, le „Lit de Jean-Baptiste“.
L‘itinéraire reste un temps sur le haut plateau, 1 Km après
Kerbaul à droite, une petite route asphaltée mais visiblement peu utilisée qui
descend vers la côte. En bas, prendre à gauche la belle route large qui mène vers St. Jean du Doigt. |
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Pour se rendre dans le village, tourner à gauche, l’enclos se trouve directement
sur le bord de la route. Nous ne sommes pas dans le Léon mais ce complexe n’a pas à en avoir vis-à-vis des „collègues“ bien connus: Porte triomphale en gothique flamboyant (1584), fontaine Renaissance (1691), oratoire, deux ossuaires. L’église proprement dite est très haute, le mobilier intérieur a été malheureusement détruit dans un incendie en 1955. |
Le nom quelque peu étonnant de cette église est du à la relique qu’elle
abrite: un morceau du doigt de St Jean-Baptiste aurait été rapporté de
Terre Sainte par un jeune de Plougasnou. Une bonne raison pour en faire un lieu de
pélerinage.
Anne de Bretagne, elle-même, notre dernière Duchesse, y était
venue pour demander la guérison de son royal époux.
Retourner sur la route côtière et monter à
Plougasnou.
L’église abrite une
rarité: des fonts baptismaux avec chauffage!
Elle était malheureusement fermée lors de notre passage et à
cette heure avancée de la matinée, notre appétit l’emporta sur la curiosité.
Nous sommes donc retournés sur la route côtière pour la suivre jusqu’à la Pointe de Primel, un joli coin pique-nique avec vue imprenable. Sur l’autre rive, nous apercevons le petit port du Diben.
Après le repas, prendre la D46, puis tourner à droite dans la D46a
vers Le Diben. En Mai 94, nous avions fait la pause-café au bistrot du coin et j’ai eu l’occasion d’observer comment un pêcheur essuyait les moqueries de ses collègues jusqu’à ce qu’il préfère abandonner la partie et le café. La patronne m’a alors expliqué qu’il avait échoué son bateau dans le port et qu’il devait attendre la marée haute pour le remettre à flot avec l’aide des collègues. Il a du longtemps en entendre parler! |
Nous restons sur la D46a. En Mai 94, nous avions passé la nuit à St Samson
chez une logeuse d’un certain âge qui proposait aussi des repas ouvriers et avait eu à midi
l’équipe venue pour le bateau échoué au Diben.
Chez
elle, on avait l’impression d’être chez sa propre grand-mère, mais elle m’a dit qu’elle voulait
prendre sa retraite.
Un petit détour à droite vers Térénez en vaut la peine, par temps clair vue magnifique sur la baie de Morlaix avec le château du Taureau et l’ile Louët, tout comme sur la pointe de Barnenez, notre prochaine étape.
Suivre la D76, mais à Kergaradec tourner à droite vers Barnenez.
Le Cairn se dresse sur la pointe, le plus important tumulus
en Europe (3800 à 2500 avant J.C.). Il n’a évité la dégradation totale que de justesse, on l’utilisait comme carrière de pierres jusqu’à ce que l’on découvre de quel joyau culturel il s’agissait. La visite s’impose, les menhirs se dressent presque à chaque tournant, les dolmens sont un peu plus discrets et ne parlons pas des cromlec’hs mais les cairns, eux, forment vraiment l’exception, par exemple Colpo, Ile Carne, Dissignac ou Gavrinis dans les Golfe du Morbihan. Les bâtisseurs de ce monument à l’aube des temps savaient déjà apprécier la beauté d’un paysage, la vue plongeante sur la baie de Morlaix est splendide. |
Les visites guidées ont lieu uniquement en Français, mais des explications rédigées en langue étrangère sont mis à disposition du touriste non francophone.
Retourner sur la D76 et entrer dans Plouézoch. Clocher Beaumanoir, belle croix hosannière dans l’ancien cimetière, vitraux et statues, voûte en forme de quille de bateau renversée. En face, l’ancienne ferme Ar Baradozig („le petit paradis“) qui mérite bien son nom. |
La circulation sur la D76 ne pose aucun problème, la D786 passe presque parallèle et dégage la route directe sur Lanmeur.
Deux monuments d’art sacré fort intéressants: la chapelle romane de Notre-Dame-de-Kernitron à l’emplacement d’une ancienne abbaye et l’ église St Mélar avec sa crypte pré-romane où se trouvait le tombeau du saint homonyme (pour sa tragique histoire, voir Sizun-Trédudon-le-Moine).
Direction Plestin, prendre la petite route directement à l’église qui traverse la rivière du Douron à Pont Menou.
A Plestin-les-Grèves, église du 16iéme au 19ième siècle avec statues des douze apôtres dans le porche (et explications en français, anglais, allemand... et breton, oui m’sieur!)
ainsi que le tombeau de St Efflam, celui du dragon.
Sa femme,
Ste Enora, est également représentée (mais pas en dragon!).
Il nous suffit maintenant de rejoindre la D58 et de tourner à droite, d’ici le dîner, nous avons largement le temps de faire une grande promenade sur la plage.
Version : 24.02.2007 - Contents : Marzina Bernez
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